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Notes du camp: Scott Flory assiste au camp comme entraîneur invité

Les Alouettes de Montréal n’étaient pas sur le terrain mercredi, mais les entraîneurs continuaient de travailler d’arrache-pied pour préparer les joueurs pour la suite du camp. Pour la première semaine, la légende des Alouettes Scott Flory aide le personnel d’entraîneurs. Flory est actuellement l’entraîneur-chef des Huskies de l’Université de la Saskatchewan (U SPORTS).

Flory a renoué avec son ancien coéquipier et entraîneur de la ligne offensive des Alouettes, Luc Brodeur-Jourdain, durant l’entre-saison. Il a également rencontré l’entraîneur-chef Jason Maas et le directeur général Danny Maciocia lors du camp d’évaluation de la LCF à Regina.

« C’est vraiment bon d’être de retour ici et de passer du temps avec Luc, Anthony Calvillo, Jason Maas pour voir comment ils fonctionnent avec leur offensive, a déclaré Flory. C’est une franchise dont j’ai fait partie pendant longtemps. On peut ressentir la culture de championnats ici. J’ai eu de la chance en tant que joueur et j’essaie de reproduire cela avec mon équipe universitaire. C’est inspirant d’être entouré d’excellence à ce niveau. »

Intronisé au Temple de la renommée du football canadien en 2018, Flory a passé toute sa carrière de 15 ans avec les Alouettes (1999-2013). Il a été nommé meilleur joueur de ligne offensive de la LCF en 2008 et 2009, et il a contribué à trois conquêtes de la Coupe Grey (2002, 2009, 2010).

Luc Brodeur-Jourdain et Scott Flory

Âgé de 48 ans, il travaille étroitement avec la ligne offensive durant cette première semaine de camp. Il assiste Brodeur-Jourdain ainsi que David Brown, entraîneur adjoint de la ligne offensive, de toutes les façons possibles.

Flory entraîne au niveau universitaire depuis 2014 et il est entraîneur-chef des Huskies depuis 2017. Même s’il apprécie son passage avec les Alouettes, il ne cherche pas nécessairement à faire le saut dans le football professionnel.

« J’aime vraiment le football universitaire, a déclaré celui qui a été choisi en troisième ronde par les Alouettes en 1998. Il faut que je rattrape Marco (Iadeluca – Université de Montréal) et Glen (Constantin – Université Laval). Il faut que je batte ces gars-là (rires). »

« J’adore ce que je fais. Je ne dirai jamais jamais au football professionnel. J’aime la LCF. J’en ai fait partie pendant 20 ans, donc cette ligue me tient vraiment à cœur. J’aime ce que je fais et les jeunes hommes que j’ai la chance d’entraîner. »

Si vous n’avez pas vu Flory depuis ses années de joueur avec les Alouettes, vous pourriez ne pas le reconnaître. Il pesait entre 300 et 305 livres à l’époque, mais il a perdu environ 65 livres depuis sa retraite.

« Je suis descendu à environ 245 livres – dans ces eaux-là, a-t-il ajouté. Je disais que c’était un “risque du métier” de devoir peser 300 livres. Mais il est aussi important pour moi de montrer aux jeunes que j’entraîne que ce sport est physique et qu’il faut avoir une certaine carrure, mais qu’il faut aussi prendre soin de soi après le football. J’essaie d’être un exemple pour eux. »