Survol CF-18 et hommage à l’escadron 425
Chaque année, deux avions de chasse CF-18 survolent le stade Mémorial Percival Molson avant un match des Alouettes. Décrire le rugissement produit par l’avion est presque impossible, mais les partisans des Alouettes qui ont vécu ce moment spécial savent de quoi nous parlons ici. Lorsque vous êtes dans le stade pendant un survol, votre cœur se met à battre un peu plus vite. Mais pourquoi ce moment est si spécial et si significatif pour notre équipe de football?
Avant d’entrer dans le vif du sujet, il est important de noter que si vous n’avez pas encore vécu l’expérience des avions de chasse aux Alouettes, vous pourrez le faire lors du match d’ouverture présenté par Vidéotron ce samedi. Les CF-18 survoleront le stade à la fin de l’hymne national canadien et une deuxième fois juste avant le coup d’envoi.
Alors, pourquoi le survol des CF-18 est-il si important pour l’organisation et ses partisans? Parce qu’il est directement relié à notre histoire et au nom de l’équipe.
En 1946, les Alouettes ont été fondés par Lew Hayman et Leo Dandurand. Ces deux hommes ont décidé de nommer leur équipe de football « les Alouettes » pour rendre hommage au 425e escadron de la Force aérienne royale canadienne, qui a été fondé en 1942 pendant la Seconde Guerre mondiale. Ils sont alors devenus le premier escadron canadien-français.
« Le 425e Escadron s’est formé le 25 juin 1942 dans le Yorkshire, en Angleterre. Sa désignation comme « Premier escadron canadien-français » et son emblème d’alouette, « Les Alouettes », en font un escadron spécial et adopte en conséquence la devise « Je te plumerai » (« Je te plumerai »). Le 425e Escadron, Wellingtons, Halifaxes et Lancasters, a effectué plus de 287 raids de bombardements et a reçu plus de 190 décorations pendant la Seconde Guerre mondiale. »
L’insigne de l’escadron est orné d’une alouette en l’honneur de son surnom, et il est « montré dans une position stationnaire indiquant un bombardier au-dessus d’une cible, sur le point de frapper l’ennemi ».
À noter également que cet escadron est toujours présent aujourd’hui et est basé à Bagotville au Saguenay.
Voilà pourquoi le survol d’avant-match est bien plus qu’une tradition lors de nos matchs. C’est surtout un hommage aux braves hommes qui ont formé et continuent de former le 425e escadron.