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‘Nous allons faire d’énormes jeux’: Reinebold est prêt pour son deuxième séjour à Montréal

Le nouveau coordonnateur des unités spéciales des Alouettes, Jeff Reinebold, est un entraîneur de football depuis longtemps. Il a travaillé partout au Canada, aux États-Unis et même en Europe depuis ses débuts en 1981 au Collège du Western Montana.

Reinebold, qui est né à South Bend, en Indiana, a grandi dans un environnement d’entraîneur parce que son père, Jim, a travaillé dans le baseball mineur pendant plus de 30 ans. Jim servait principalement comme instructeur itinérant de ligue mineure. Il travaillait avec des jeunes espoirs, les suivait tout au long de leur parcours dans les ligues mineures et servait essentiellement de tuteur sur le terrain.

Pendant son passage dans l’organisation des Cubs de Chicago, Jim a aidé à former de nombreux jeunes joueurs, y compris l’ancien premier choix au repêchage Shawon Dunston, qui a connu une carrière de 18 ans dans le baseball majeur.

« Il voyageait à travers l’organisation et était essentiellement comme un tuteur, je suppose que c’est comme ça que vous le décririez, et il travaillait avec les jeunes joueurs quand ils voulaient améliorer certains aspects de leur jeu », a raconté Jeff.

« Mon père était le meilleur entraîneur enseignant que j’aie jamais connu. Il pouvait simplifier un aspect du jeu et l’enseigner à un joueur d’une manière incroyablement précise. C’était incroyable de le voir travailler. »

Le travail de Jim a forcé la famille à déménager partout aux États-Unis. Ce n’est qu’au début des années 1980, lorsque Jeff a atterri à Hawaï pour la première fois, qu’il a eu l’impression d’avoir trouvé un endroit où il pouvait se sentir chez lui.

Tout comme son père, Jeff a trouvé un moyen d’avoir un impact dans la vie de nombreux jeunes hommes qu’il a croisés au cours de sa carrière d’entraîneur.

L’entraineur de 64 ans a commencé à travailler dans la Ligue Canadienne de Football en 1991 avec les Lions de la Colombie-Britannique. Comme c’est toujours le cas avec Reinebold, il y a une histoire drôle derrière son premier emploi dans la LCF.

L’ancien directeur général des Lions Bob O’Billovich était à la recherche d’un entraîneur des receveurs qui pourrait aussi être le coordonnateur des unités spéciales. Même s’il n’avait jamais travaillé sur cette facette du jeu auparavant, Reinebold a dit à O’Billovich qu’il était pleinement qualifié pour le poste. Lorsque le DG des Lions lui a demandé de venir à Vancouver pour une entrevue, il a accepté, mais a commencé à paniquer immédiatement.

Reinebold a pris le téléphone et il a appelé l’un de ses mentors, Dick Vermeil, qui sera intronisé dans le temple de la renommée du football professionnel cette année, et il lui a expliqué la situation. Vermeil l’a aidé à comprendre le travail qui devait être fait sur les unités spéciales et il a fini par obtenir le poste.

Il a également admis que plusieurs de ces joueurs lui ont appris comment approcher cette partie du football.

« Vous pouvez imaginer à quel point ce serait cool d’être un entraîneur des unités spéciales et le premier gars avec qui vous pouvez travailler est Lui Passaglia, qui est au temple de la renommée. Je vais à Edmonton et Henry Williams est là, puis je vais à Winnipeg et Bob Cameron (est là). C’est tout simplement incroyable. »

Pour Reinebold, les unités spéciales ne sont pas seulement une phase de rejet du football que vous pouvez oublier. Ce côté du football peut souvent déterminer si une équipe gagne ou perd, surtout dans la LCF. Il était frustré d’entendre l’entraîneur-chef des 49ers de San Francisco Kyle Shanahan dire qu’il n’essaie pas de gagner le match avec ces unités spéciales, il préfère seulement s’assurer que son équipe ne perd pas cette bataille.

« Vous y mettez un peu d’imagination, et vous vous rendez compte qu’il y a beaucoup plus de façons de marquer sur les unités spéciales qu’en attaque ou en défense. C’est un aspect du jeu où, même aujourd’hui, c’est un peu comme cette autre phase à laquelle on ne consacre pas beaucoup de temps.

« Ce que nous essayons de faire, c’est de créer un environnement dans l’équipe où les joueurs considèrent que c’est tout aussi important que l’attaque et la défense. »

Il est indéniable que l’unité des Als a connu des difficultés une fois que le retourneur Mario Alford a subi une blessure à une cheville pendant la septième semaine de la saison dernière contre les Lions.

Au mois de décembre, Les Alouettes ont annoncé que Mickey Donovan ne serait pas de retour et ils ont été en mesure de s’entendre avec Reinebold au mois de janvier.

Il s’agira de son deuxième passage chez les Als, puisqu’il était le coordonnateur défensif sous la direction de Marc Trestman en 2012.

« Je suis tombé en amour avec cette ville », a-t-il dit de Montréal. « À mon avis, c’est la plus grande ville en Amérique du Nord. Montréal a des partisans de football passionnés.

« C’est une grande ville, elle a une grande tradition de football et je pense que ce qui m’excite vraiment, c’est de faire partie de cette ambiance dans ce stade. Tout d’abord, c’est vraiment difficile pour l’adversaire de gagner là-bas. Deuxièmement, quand il y a beaucoup de bruit et que le stade est plein, l’environnement est incroyable.

« Lorsque le stade Percival Molson est rempli, c’est le meilleur environnement dans la LCF. »

Avec Alford de retour, un nouveau coordinateur à la barre et les joueurs qu’ils ont dans l’effectif, les Als devraient pouvoir compter sur leurs unités spéciales pour produire des jeux d’impacts avec un peu plus de régularité.

Quand Reinbold était avec les Tiger-Cats, il a profité d’avoir de grands joueurs comme Brandon Banks et Frankie Williams, mais il a aidé huit retourneurs différents à marquer des touchés.

Depuis 2019, Alford a marqué quatre touchés sur les unités spéciales en seulement neuf matchs. S’il reste en sante, l’athlète de 30 ans pourrait connaitre une grande saison.

« Je suis ravi de travailler avec Mario Alford, a dit M. Reinebold. C’est un frappeur de coup de circuit. Chaque fois que ce ballon est dans les airs, il a une chance de faire un jeu incroyable. Nous devons convaincre les autres gars à accepter notre philosophie et de comprendre que chaque fois qu’ils nous renvoient le ballon, c’est une opportunité importante pour eux aussi. Nous allons faire d’énormes jeux qui changeront la donne d’un match. Je vous le dis tout de suite. Vous pouvez le mettre sur papier. Je vous le garantis. »