Patrick Davis, le rêve d’un petit gars de Gatineau
« Je suis heureux d’avoir la chance de pouvoir découvrir Montréal »
Avant de faire ses valises et de s’aligner avec le Orange de Syracuse dans la NCAA, où il a passé quatre saisons, Patrick Davis, un gaillard de 6’5 » et 312 livres était allé visiter l’Université de Montréal.
« Danny Maciocia (alors entraîneur-chef avec les Carabins) avait démontré beaucoup d’intérêt pour mes services. J’avais adoré notre conversation et les installations de cette institution m’avais plu », affirme Patrick Davis dans un français impeccable. Même s’il avait aimé la personnalité de Coach Maciocia, il ne pouvait refuser l’offre de l’équipe de la NCAA ainsi que la bourse d’études qui y était rattachée.
Comme dans un conte de fée, le destin aura voulu que Maciocia et Davis se retrouvent quelques années plus tard dans les rangs professionnels.
Le début d’un rêve…
Le jour du repêchage, Davis est sur Zoom avec des amis et sa famille. Tous suivent les dernières rondes sur le web à TSN. Quand il a vu son nom apparaître et que son téléphone a sonné, il a été ému. « Je me suis rappelé les parties que je suis allé voir sur la montagne dans ma jeunesse. Pour moi, c’est le début d’un rêve. Je suis heureux d’avoir la chance de découvrir Montréal ».
Le joueur de ligne offensive est né à Gatineau en plus d’avoir joué au Cégep avec les Cougars de Champlain Lennoxville. « J’ai joué trois ans avec les Cougars et j’ai aimé leur programme de football. Le Québec est toute une province de football et je suis heureux d’être de retour. En plus, j’ai beaucoup de parenté et de famille qui viendront voir nos matchs, c’est super comme sensation ».
L’après pandémie…
Davis qui vient d’avoir 25 ans en janvier dernier, est conscient de voir régner une atmosphère électrisante lors du retour à la normale au Stade Percival-Molson. «À Syracuse, nous attirions en moyenne 30 000 spectateurs par match. Sur la route, j’ai déjà été sur le terrain devant 90 000 spectateurs. Les fans sont une belle source de motivation pour nous les joueurs. J’ai vécu tant d’émotions en raison de foules hallucinantes, j’ai simplement hâte de pouvoir voir des partisans à nouveau ».
Les dernières années n’ont pas été faciles à l’université. Il n’y avait bien évidemment pas de spectateurs lors de la dernière saison et Davis s’ennuie des amateurs. « Il y avait juste le personnel pour la télévision dans notre stade. Nous entendions l’autre équipe se parler, c’était bizarre comme environnement ».