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Règlements : changements majeurs

LCF.ca

TORONTO – Plusieurs changements significatifs, qui auront des impacts sur le converti après un touché, sur le synchronisme de l’attaque aérienne ainsi que sur le rythme des parties, seront apportés aux règlements de la Ligue canadienne de football pour sa prochaine saison, qui s’amorcera en juin.

Le conseil des gouverneurs du circuit a approuvé aujourd’hui la plupart des modifications recommandées par le comité des règlements il y a quelques semaines.

« Le conseil est en accord avec le fait qu’il s’agit d’un bon moment pour notre ligue d’innover, a déclaré Michael Copeland, président et chef des opérations de la LCF. Nous irons donc de l’avant avec une série de modifications qui ont le potentiel d’améliorer un sport qui est déjà excitant. »

La LCF modifiera le converti – le jeu exécuté après avoir inscrit un touché, afin de rendre le résultat du jeu moins prévisible. 

Le botté pour un point, qui devait franchir 12 verges au cours des saisons passées, devient maintenant un botté de 32 verges. 

L’an dernier, 99,4 % des convertis d’un point tentés après un touché ont été réussis. Les tentatives de placement sur des distances variant de 31 à 33 verges ont été réussies, quant à elles, dans 81 % des cas.

Si une équipe décide d’y aller pour un converti de deux points (soit de courir ou de passer le ballon pour atteindre la zone des buts), le ballon sera remis en jeu à la ligne de trois verges, plutôt qu’à celle de cinq verges. Cette mesure vise à inciter les entraîneurs à « y aller pour deux » plus souvent. 

En 2014, le converti pour deux points a été tenté à seulement 23 occasions. Le taux de réussite a été de 30 % (7 en 23).

Le conseil des gouverneurs a rejeté la suggestion plus radicale de tester, lors du calendrier préparatoire, un converti de trois points si une équipe décidait d’y aller avec une course ou avec une passe à partir de la ligne de 10 verges.

Le conseil a approuvé une recommandation afin de créer plus d’espace de manoeuvre pour le jeu aérien. Ainsi, un joueur défensif pourra intervenir physiquement dans la progression d’un receveur situé devant lui à l’intérieur des cinq premières verges après la ligne de mêlée. Au-delà de cette zone, il sera interdit aux deux joueurs de créer ou d’initier un contact qui modifierait ou empêcherait la progression de leur adversaire.

Sur les jeux de bottés de dégagement, le conseil a accepté la recommandation qui prévoit que lorsque le ballon tombe au sol et qu’une pénalité de non-respect de l’immunité est imposée, la sanction est automatiquement ajoutée à la fin du retour ou au point où le ballon a été touché pour la première fois par l’équipe qui retournait le ballon (le meilleur des deux gains sera appliqué). 

Auparavant, l’équipe qui recevait le botté devait choisir entre la sanction de cinq verges ou les verges gagnées sur le retour. Cette mesure, qui augmente la sévérité de la sanction, devrait réduire le nombre de ces pénalités.

Afin d’augmenter le rythme du match, l’unité offensive pourra, à tout moment pendant la partie, signaler à l’arbitre son intention de ne pas procéder à des substitutions et d’avoir ainsi recours à une attaque avec une remise rapide ou sans caucus.

L’arbitre sifflera alors la reprise du jeu dès que le ballon et que les chaîneurs seront en place. 

Ce nouveau protocole sera combiné avec un changement apporté l’an dernier, qui fait que l’attaque n’a plus à attendre que la défense ait complété ses substitutions avant de remettre le ballon en jeu.

Ensemble, ces changements devraient permettre à l’attaque de dicter le tempo du match.

Toujours dans l’idée de maintenir le dynamisme d’une rencontre, un entraîneur n’aura plus la possibilité de demander que la distance à franchir soit mesurée. Seul l’arbitre pourra demander la présence des chaîneurs, pour confirmer si un premier essai a été gagné.

Sur les bottés de dégagement, le bloc formé par les cinq joueurs de ligne ne pourra pas traverser la ligne de mêlée avant que le ballon soit botté.  

Cette mesure devrait réduire le nombre de pénalités pour blocs illégaux et pour non-respect de l’immunité, tout en augmentant l’espace accordé à l’équipe retournant le botté pour ainsi mieux structurer sa protection.

Une sanction de dix verges sera décernée à l’équipe qui ne respectera pas cette règle.

La LCF maintien sa décision de permettre aux entraîneurs de demander une reprise vidéo dans les situations d’obstruction sur un receveur, une innovation adoptée l’an dernier. Cependant, le conseil des gouverneurs a rejeté la proposition d’aller plus loin en rendant admissible la reprise pour des situations d’obstruction causée par un joueur offensif. 

Finalement, l’équipe qui reçoit un botté d’envoi n’aura plus l’option d’exiger que l’adversaire s’exécute de nouveau lors d’un botté illégal sortant en touche. L’équipe qui reçoit le botté devra prendre possession du ballon à l’endroit où le ballon est sorti en touche ou à un point situé à 30 verges de l’endroit où le botté a été tenté (le meilleur des deux gains sera appliqué).

La saison régulière de la Ligue canadienne de football débutera le jeudi 25 juin prochain, alors que les Alouettes de Montréal recevront le ROUGE et NOIR d’Ottawa. Le vendredi 26 juin, les Tiger-Cats de Hamilton se rendront à Calgary pour y affronter les Stampeders. Il s’agira du premier match entre les deux formations depuis la finale de la Coupe Grey de l’an dernier. Un programme double est prévu le samedi 27 juin. Les Argonauts de Toronto affronteront les Eskimos d’Edmonton, puis les Blue Bombers de Winnipeg seront les visiteurs en Saskatchewan pour y affronter les Roughriders. 

Le calendrier préparatoire débutera le lundi 8 juin avec un affrontement entre Ottawa et Hamilton. 

Le comité des règlements de la LCF comprend plusieurs entraîneurs et directeurs généraux, en plus de représentants de la LCF, de l’Association des joueurs de la LCF (AJLCF) et des officiels de la LCF.

Le conseil des gouverneurs de la LCF comprend les propriétaires des équipes privées, les présidents des conseils d’administration des équipes communautaires et de nombreux présidents d’équipes.