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30 octobre 2014

L’attitude positive de Tom Higgins

MontrealAlouettes.com

MONTRÉAL – Affichant une fiche de 1 – 7 au début de la saison, l’entraîneur-chef des Alouettes Tom Higgins s’est retrouvé sous les projecteurs. Quelques semaines plus tard, personne n’ose questionner l’homme qui a refusé d’abandonner la possibilité de participer aux éliminatoires, alors que tout espoir semblait perdu. Au moment d’écrire ces lignes, les Alouettes ont maintenant une fiche de 8 – 8. 

Suite à la pratique de mercredi au Stade Hébert, nous avons rencontré l’entraîneur-chef avant l’affrontement décisif contre les Argonauts de Toronto au Stade de McGill ce dimanche. En effet, les Alouettes tenteront de confirmer un match éliminatoire à domicile.

BILLETS #TORvsMTL »

Avec une fiche de 1 – 7, le début de la saison a probablement été difficile. Qu’est-ce qui vous a poussé à continuer?

Ce n’est pas un boulot facile. Ma femme me supporte énormément; depuis 30 ans, elle est impliquée dans la LCF en tant que femme d’un joueur, d’un administrateur, et maintenant, d’un entraîneur. Elle fait beaucoup de chose dans l’arrière-scène pour le bien de l’équipe, car c’est notre famille après tout! Par exemple, elle organise des soirées avec les femmes et les copines des joueurs dans le but d’unifier le groupe. Bref, elle est un élément nécessaire au processus, car je me lève tous les jours avec un sourire accroché aux lèvres!

Votre attitude positive semble avoir affecté les joueurs.

Il s’agit de ma 32e année dans la LCF — je crois que l’attitude positive vient du fait que je suis l’un des hommes les plus heureux au monde, car je fais quelque chose que j’adore et ce, à chaque jour. Depuis le camp d’entraînement, nous avons toujours gardé cette philosophie. Un entraîneur devrait être en mesure d’enlever la pression de ses joueurs (même avec une fiche de 1 -7).

Vous avez été à l’écart du coaching pendant 6 ans, alors que vous étiez directeur de l’arbitrage dans la LCF, maintenant que vous êtes de retour, cette saison vous a-t-elle appris quelque chose de nouveau?

Bien, je peux vous dire que personne au sein de l’organisation des Alouettes de Montréal, moi y compris, n’avons jamais vécu une saison comme celle-là. C’est une première pour nous tous. Pendant un moment, j’ai pensé: « hey, je n’ai pas signé pour ça, je ne pensais pas que ce serait comme ça! (rires) ». J’ai joué avec les cartes qui m’ont été distribuées. Ce fut un début de saison difficile, mais d’un autre côté, ce départ rend notre situation actuelle beaucoup plus agréable. Alors, maintenant que nous sommes dans cette position, n’ajoutons pas de pression. Jouons et contrôlons les choses que nous pouvons contrôler.

Qu’est-ce que vous avez vu dans [le quart-arrière] Jonathan Crompton qui vous a fait dire: «Je dois donner lui donner une chance»?

Sa vision du jeu, son comportement, et sa confiance. Dans le caucus, les 11 autres gars savent qu’il peut réussir. Nous lui avons fait réaliser que nous ne nous attendons pas à ce qu’il porte l’équipe. Vous remarquerez que Jonathan a un je ne sais quoi que personne ne peut vraiment décrire. On sait seulement qu’ « il a quelque chose en lui qui lui donne la possibilité de gagner ». Ses statistiques ne sont probablement pas les plus impressionnantes. Toutefois, la seule chose dont nous nous soucions vraiment, c’est la victoire. Jusqu’à maintenant, il a été en mesure de livrer la marchandise.

Vous avez été DG et entraîneur, vous connaissez bien la réalité du métier. Qu’est-ce que ça fait de travailler avec un directeur général qui voyage souvent comme Jim Popp?

Il fait du très bon travail, tout comme l’ensemble du département de recrutement, pour nous fournir les outils nécessaires à la réussite de l’équipe. Jim et moi sommes toujours en contact. Nous communiquons régulièrement pour connaître les derniers développements — il sait donc exactement où nous en sommes.

 

Un texte de Steve Lyberopoulos pour MontrealAlouettes.com