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11 septembre 2014

LBJ: 100 matchs plus tard

MontrealAlouettes.com

MONTRÉAL – « 100e match, déjà? Wow, ça passe vite! » – a lancé LBJ lorsqu’il a appris la nouvelle après la pratique de mercredi au parc Hébert.

En effet, ce vendredi soir, le centre Luc Brodeur-Jourdain disputera son 100e match dans l’uniforme des Alouettes à Edmonton. Un exploit dont seulement 50 joueurs actifs, soit 12% des joueurs actuellement employés par une équipe de la LCF, ont accompli.

Lorsque tu jouais avec le Rouge et Or, avais-tu envisagé que tu pourrais connaître une carrière de ce genre avec les Alouettes (ou dans la LCF)? 

« J’aspirais un jour jouer dans la LCF et j’espérais jouer un jour pour les Alouettes de Montréal. Cependant, le vouloir et le faire sont deux choses bien différentes. Lorsque j’ai été signé par les Alouettes, je crois — à mon avantage — que les attentes n’étaient pas élevées. On m’a donné une chance et j’ai bien joué ».

Tôt dans sa carrière, LBJ a été sélectionné pour faire partie de l’équipe étoile (2012). Par après, suite au match du 25 juillet 2013 contre les Eskimos où il a aidé Cox à récolter 165 verges au sol, il a été nommé joueur de ligne pas excellence de la semaine.

Jusqu’à aujourd’hui, quel fut le meilleur moment de ta carrière?

« Assurément la Coupe Grey en 2009  — c’était un match historique. J’ai jamais porté attention aux honneurs individuels. Évidemment, c’est flatteur lorsque ça se produit, mais si on me parle de la saison 2012, je me souviens surtout de la défaite crève-coeur au Stade Olympique ». 

Tu n’as pas manqué un seul match en carrière — on peut dire que tu as été choyé sur le plan des blessures. Manges-tu beaucoup d’épinards?

« Oui, j’en mange souvent (rire)! Il y a deux facteurs qui explique ceci: premièrement, je donne beaucoup de crédits à l’équipe de médecins que nous avons ici, à Montréal: Docteur Lacroix, Docteur Martineau, Docteur Mulder et plusieurs autres. Tous ces gens s’assurent que l’on puisse donner notre maximum sur le terrain. Deuxièmement, il faut apprendre à jouer avec la douleur — ça fait partie du football. C’est dans notre culture ».

Suite à la saison 2011, LBJ se rappelle de la chirurgie qu’il a subie à la main gauche, car il avait de la difficulté à plier les doigts. 

Tu travailles énormément avec les entraîneurs entre les pratiques, comment est-ce que ce lien s’est développé?

« Mon équipe universitaire nous tenait au courant des pratiques de la LCF, alors je suis débarqué aux Alouettes de Montréal avec une bonne compréhension du football. J’avais déjà un bagage de connaissance nécessaire que j’avais acquis au fil des ans. Je passe énormément de temps avec les entraîneurs à l’extérieur du terrain pour avoir le maximum de connaissances possible…et ultimement, ça m’est utile en tant que joueur (rire)! ».