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MONTRÉAL – On dit qu’un match de football est toujours plus difficile lorsqu’il est joué sur la route. Ce samedi, les Alouettes affronteront les Roughriders de la Saskatchewan sur le champ de bataille de ces derniers.
Ayant déjà disputé quatre matchs à domicile, les Alouettes ont porté leurs chandails couleur plus souvent que n’importe quelle autre équipe LCF lors de leurs 6 premiers matchs.
Cependant, l’équipe est sur le point de perdre ce titre, car elle se dirige actuellement vers Regina (et Winnipeg par la suite) où elle passera les deux prochaines semaines. Contrairement à la croyance populaire, il s’agira de leur plus long voyage à l’extérieur de la région du 514 cette année.
L’homme, tout comme les joueurs et les entraîneurs, a ses habitudes et il aime être en territoire connu.
« Quand on joue sur la route, notre routine n’est pas complètement bousculée. L’un des plus grands défis est de devoir amener notre bureau avec nous: les ordinateurs et les appareils que nous avons besoin pour regarder les films » explique l’entraîneur-chef Tom Higgins.
Higgins, qui a célébré son 60e anniversaire le mois dernier, connait une chose ou deux à propos des voyages: il a passé un impressionnant nombre de nuits dans les hôtels au cours de sa carrière de joueur, d’entraîneur, de directeur général et de directeur de l’arbitrage dans la LCF.
« On essaye de ne pas s’en faire. Ils disent que pour chaque fuseau horaire parcouru, le corps a besoin d’une journée pour récupérer. »
Selon l’entraîneur Higgins, il est primordial que les joueurs se sentent à la maison lorsqu’ils jouent à l’étranger. Comment peut-il réussir se tour de force? Il suffit de garder des repaires familiers.
« Nous nous rencontrons à 9h, sensiblement la même heure qu’ici [à Montréal]. En fait, de manière à garder les joueurs concentrés, nous organisons notre horaire comme s’il s’agissait d’une semaine régulière. »
Dans les faits, Higgins voit les matchs sur la route comme une opportunité d’apprendre.
« Être sur la route prépare les joueurs pour la Coupe Grey. Les meilleures équipes ont du plaisir à jouer à l’extérieur. »
En plus de simuler les éléments entourant une course vers le championnat, Higgins croit que des liens étroits se tissent entre les joueurs durant ces longs périples.
Et, après avoir été entraîneur dans les deux divisions, que pense l’entraîneur Higgins de la dominance de l’Ouest en 2014?
Les équipes de la division Ouest (BC, Calgary, Edmonton, Saskatchewan, Winnipeg) ont une fiche de 23 – 10, alors que les équipes de l’Est (Montréal, Toronto, Ottawa, Hamilton) n’ont pas encore franchi le plateau des 10 victoires.
« Il n’y a pas de raison particulière pour expliquer ce phénomène. Il s’agit réellement d’une année étrange. »